Il est important pour moi de garder et de transmettre le témoignage des êtres chers.
D'abord il s'agit du témoignage de ma mère Jeanne Turland qui raconte l'histoire de la famille dans "Si la famille m'était contée" et de mon père Albert Rouquier qui raconte ses souvenirs de prisonnier de guerre dans "le Journal d'Albert".
Enfin c'est mon oncle Michel Turland, frère de ma mère, qui a fait des recherches sur "Saint Robert de Turlande".
J'ai pris le soin de recopier ces écrits dans ce blog afin d'en faire profiter ma famille ainsi que tout personne intéressée grâce à internet.Si la famille m'était contée
 Jeanne Turland 1919-1997 |
Jeanne Turland, ma mère, est née à Paris en 1919. Elle a passée son enfance à Sainte Geneviève sur Argence (Aveyron). Après de brillantes études à Rodez où elle obtient le brevet supérieur, elle retourne vivre chez ses parents. Mais la deuxième guerre mondiale est déclarée alors qu'elle est en âge de se marier. Elle se marie avec Albert Rouquier après la guerre, en 1949. Les jeunes mariés reprennent une boulangerie dans le Rhône à Saint Jean la Bussière où je suis né. Au bout de deux ans il retournent en Aveyron et ouvrent la boulangerie d'Huparlac, petit village près de Sainte Geneviève. Ensuite comme elle le raconte, ils s'installent à Rodez où ils vivent jusqu'à la retraite qu'il prennent à Saint Christophe Vallon, près de Goutrens. |
Le journal du soldat Albert
 Albert Rouquier 1918-2010 |
Albert Rouquier, mon père, est né à la ferme de Farrebique près de Goutrens (Aveyron). Il va à l'école primaire à Goutrens puis chez les frères de Saint Viateur à Rignac. Il reste à la ferme jusqu'à l'âge de 20 ans. Il part au service militaire en 1938 comme chasseur alpin dans les Alpes Maritimes. Il est aux premières loges quand la deuxième guerre mondiale éclate. Il est fait prisonnier et part en Allemagne. Il fait un long séjour en Bavière, à Bayrischzell. Il ne rentrera à Farrebique qu'en 1945. Il nous parlait souvent des ces années de captivité qui ont bousculé sa vie. Nous avions du mal à comprendre quand nous étions enfants. Plus tard j'ai noté quelques unes des anecdotes qu'il nous racontait et j'ai publié son carnet de prisonnier dans ce blog. |
Saint Robert de Turlande
 Michel Turland 1933-2002 |
Michel Turland, mon oncle et frère de ma mère, est né à Sainte Geneviève sur Argence (Aveyron). C'est un enfant très intelligent, il est curieux de tout ce qui l'entoure, la nature, la botanique, les mineraux. Il va à l'école primaire à Sainte Geneviève. Après son certificat d'étude il reste à la ferme de ses parents. Il suit des cours par correspondance. Il fait son service militaire et part en Algérie. Après la guerre il travaille au Bureau des Recherches Géologiques et minières, d'abord en Algérie. De retour en France, il suit des cours du soir à l'Institut Catholique de Paris et obtient le diplôme d'ingénieur Géologue. Il travaille au BRGM à Brie Comte Robert près de Paris. Il termine sa carrière à Clermont Ferrand. C'est à la bibliothèque de Clermont qu'il trouve le rapport sur Saint Robert de Turlande, réalisé en 1906 pour le Bulletin Historique et Scientifique de l'Auvergne, Académie des sciences, belles-lettres et Arts de Clermont-Ferrand par Marcellin Boude. Je suis très intéressé par ce rapport car il me plaît de penser que le nom de mes ancêtres Turland y trouverait son origine, c'est pourquoi j'ai pris le soin de le recopier et de le publier dans ce blog. |
L'auteur du blog: Gabriel Rouquier
